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Blanc comme neige...
12 avril 2009

Coup de mou

J'étouffais.

C'est étrange, comme il y a certaines choses auxquelles on ne fait jamais attention. L'air nous entoure, depuis le moment de notre naissance jusqu'à celui de notre mort. C'est un élément prépondérant de notre vie, et qui s'en soucie ? Personne. On se moque de l'air. C'est dire si on n'en manque pas. Mais c'est ainsi. L'air, c'est comme le sexe : c'est pas important jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus.

Et j'étouffais.

Nez bouché, gorge obstruée, j'étais malade à en crever. Mais, contrairement à un pneu, mon problème n'était pas que l'air s'échappe de mon corps, c'était qu'il n'y rentrait pas. Ouais, je suis une chochotte, c'est vrai, mais il y a vraiment des moments où, sous l'effet de la fièvre et de la douleur, tu te demandes si le truc qui te ronge ne serait pas capable de te tuer pour de vrai, ce coup-là.

Si con. Pas capable de trouver une épitaphe convenable pour une mort causée par cette chieuse de maladie. J'ai affronté la crainte de l'ours blanc, du flic ripoux, de l'avalanche. Les gros trucs qui font peur. On a toujours peur des gros trucs qui ont des grandes dents.

Du coup on sous-estime les petits adversaires, alors que l'ours on le voit.
Pas les virus.


Sven Thomasson Vërgson
12ème jour d'Avril 2069

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Commentaires
C
Comme ça, la première chose que je me suis dite quand j'ai choppé la pneumonie, était que ma grand-mère en était morte... Courage! (ça va déjà mieux, non?)
S
Berthoise : promis, demain j'arrête.
B
Et où donc es-tu allé traîner pour revenir, malade comme ça ? Ou alors, c'est les excès ?<br /> La diète, quand on est malade, y'a que ça de vrai.<br /> Au pieu, avec une bouillotte et un tilleul, voilà, ce qu'il te faut. Demain, si ça va mieux, je te raconterai une histoire.
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