Il y a des jours avec...

Aujourd'hui est le jour des cents.

Cent notes, tout rond, pile poil. Cent notes en un peu plus de six mois. C'est peu, et beaucoup à la fois. C'est un chemin parcouru sur lequel on se retourne. On en compte les pas, et ça fait cent. Et on se remémore chaque foulée, chaque signification de chaque empreinte. Ces traces de pas alignées dans la neige en un long sillon dont l'extrémité se perd dans la brume. Là-bas, à l'endroit où l'on a commencé. Souviens-toi.

Qu'as-tu appris, en cent notes, dis-moi ? Tu as découvert un peu de ma vie dans mes galeries. Tu as découvert un peu le froid qui ravage la surface et qui conserve les ruines de l'Avant dans une épaisse gangue de glace. Tu as découvert un peu (beaucoup) mon sale caractère et ma grande gueule. Tu as découvert un peu quelques gens qui partagent mon quotidien. Tu as découvert un peu qui était mon oncle. Et puis ? Un peu d'humour peut-être, le plaisir de raconter sûrement.

Tes visites se sont faites irrégulières. Parfois nombreuses. Parfois moins. Comme mes notes, quoi. Mais, souvent, quand même, malgré tout, tu reviens. Et ça, tu vois, ça fait plaisir au coeur, ça réchauffe le ventre comme le café du matin.

J'écris pour le plaisir d'être lu. Autrement dit, sans toi, ce petit bout de blog n'est rien.
Merci à toi.

Sven Thomasson Vërgson
16ème jour de Février 2067

Comments

[gael]

Bravo pour ce centième billet!
Bonne continuation dans tes galeries, je prendrais toujours autant de plaisir à lire tes récits. ;-)

[STV.]

Pierre : je n'ai pas une telle prétention, mais un petit projet sur 2007 tout de même. Marrant que tu parles de ça ;)

[pierre]

Bravo pour ce blog dont on pourrait faire un bon livre (si ce n'est déjà fait) !

[STV.]

Poussière : une poussière qui flotte comme un flocon. Merci à toi.

Barnabe : j'espère que tu le feras bien avant, l'ami !

Omo erectus : je sais bien que la glace n'est pas pour toi un bon souvenir. Merci de passer aussi souvent, du coup.

[omo-erectus]

La glace nous unie, une glace vieille de 100 050 ans. Toi, celle qui tapisse ton temps, moi celle qui m'a emprisonné si longtemps. Fait froid. Heureusement, y'a ces petites notes, 100 pour toi, 30 mour moi, pour nous réchauffer.